Merci Mme MASSON pour votre intervention (NDLR : Sommet de l’Alimentation et de la Santé), j’ai tant de choses à vous dire. BRAVO vous avez partagé votre parcours intéressant et riche, avec le sourire depuis le début jusqu’à la fin. Parcours riche en expériences personnelles, chercher seule, toute jeune, partager les différents modes alimentaires, voir leurs effets délétères sur votre santé et être assez éclairée pour les abandonner. Mais continuer à lire, à étudier, persévérer dans votre quête d’une bonne santé, jusqu’à arriver à acquérir la santé.
Vous n’avez pas oublié M. MASSON qui vous a tant porté, vos élèves avec leurs retours d’expériences et vos patients que vous accompagné avec empathie. Mme MASSON je ne vous connais pas, mais j’ai découvert en vous plus qu’une vocation de naturopathe mais une chercheuse en alimentation, quelqu’un qui a un tel rapport avec les aliments, que ces derniers lui parlent, elle les sent et répond avec bienveillance.
J’ai noté l’accompagnement avec vos patients, c’est un véritable art :
– Vous cheminez avec eux sans les devancer ni les laisser en arrière.
– vous cultivez « l’humilité afin d’admettre vos erreurs, vous êtes intelligente pour apprendre d’elles et mature pour savoir les corriger ».
– vous pensez que l’autre mène un combat avec lui-même et qu’il a besoin de votre empathie pour gagner sa santé.
– vous ne le jugez pas mais vous apprenez à comprendre celui qui cherche votre aide, qui veut vivre, avoir du plaisir à choisir ses aliments, à se poser la question de quoi j’ai envie ? et à bien manger tout en respectant l’équilibre alimentaire et la variété.
Jusqu’à ce jour, votre intervention me parle, car ma profession m’a appris à manger pour vivre. Je mange parce qu’il faut manger. Je suis rigide avec moi-même, certes mon alimentation est équilibrée et variée, mais je la choisis en fonction de ce qu’elle peut m’apporter nutritionnellement. Le plaisir n’y est pas. Je ne me demande pas, qu’est ce que j’ai réellement envie de manger ? Faut-il accuser (…) car depuis mon enfance, mes parents m’ont toujours forcée à manger ? J’avais rarement faim. J’ai certainement quelque chose à faire, pour moi-même et pour être efficace auprès des autres.
En vous écoutant, j’ai compris que j’ai un long travail à faire sur moi-même. Je dois apprendre à être plus souple, plus tolérante sans l’être trop, apprendre à me pardonner les écarts, être à l’écoute de mon corps, mon corps m’appartient et je dois le gérer avec amour.
Cela m’a enfin fait rire quand vous avez dit presque en conclusion de votre dialogue : Mes convictions quant à l’équilibre alimentaire ne sont pas toujours en accord avec tout le monde mais elles sont le fruit de mon expérience. Mes expériences font que l’équilibre alimentaire à du sens.
Et vous ajoutez : c’est plus simple de manger que des fruits ?
Deux pensées :
» Il n’y a pas de meilleur maître que l’expérience vécue sur sa propre peau. » » Ce que les autres pensent de vous n’est que leur opinion, cela ne définit pas ce que vous êtes vraiment.
Pardonnez moi d’avoir été longue.
Encore BRAVO Mme NAVARETTE MASSON. VIVE LE C.E.N.A.
Berthe